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Réponse d'Elsa reçue le 7 décembre (je vous soulage du détail des échanges entre photographes, par trop techniques et avec un côté "anciens combattants") :
Bonsoir Eric,
Waou ! C'est vraiment super je vous remercie vivement de la rapidité et de l'efficacité de votre recherche ! Et merci pour tous les conseils et pistes que vous m'avez donnés, cela m'a rassurée et m'a aidée !
Je prends contact de suite avec ce photographe, sa ville n'est en effet pas très loin de la mienne !
Merci encore !
Elsa
Et voilà comment l'histoire de la photographie va (modestement) pouvoir continuer de s'écrire. Encore que... à la lecture du courriel que m'a renvoyé ce photographe de ma connaissance, croisé au cours d'un stage en juillet 2005, celui-ci reste fidèle à l'argentique et au travail artisanal avec des tirages qui restent à chaque fois uniques. En numérique, dès que le fichier est produit, on peu reproduire à l'infini et sans effort ni travail particulier, des quantités de tirages jet d'encre tous identiques (hormis les caprices éventuels de l'imprimante utilisée). Il s'agit bien alors du travail manuel de l'artisan en comparaison avec le travail industriel fait par des machines.
Désormais, ce photographe tournant le dos aux sirènes du numérique, pratique dans la haute cour de la photographie. Il utilise des chambres 4"x5" et 8"x10". Vous savez... la préhistoire de la photographie, avec des plaques de verre et le drap noir sous lequel le photographe se mettait pour prendre une photo alors que son volumineux et très lourd appareil photo était sur pied.
Pour les profanes 4"x5" et 8"x10", c'est la taille des négatifs... en centimètres. En 24x36 argentique, on s'exprime en millimètres. Là, un pouce mesurant exactement 2,54 cm, on travaille avec des négatifs 10 cm x 12 cm et 20 cm x 25 cm. Pour simplifier et vous permettre de vous rendre compte, 20x25, ce n'est pas loin d'un agrandissement standard présenté en exposition. Imaginez la chose ! Un négatif de cette taille ! Le rendu que cela doit donner sur un tirage sur papier baryté et la magie qui doit s'en dégager... avec une grande finesse des détails. Tout cela en argentique...
En un mot (expression employée bien mal à propos ici) : du grand art !
J'en reste rêveur...
Et là pas de problème d'editing (choix des images sélectionnées pour les traiter). La production est très limitée. On est loin des cartes photos de 32 gigaoctets contenant des centaines de photos prises lors d'une séance. Avec une chambre, tout est savamment calculé. Composition de l'image, cadrage, temps de pose. On n'appuie pas n'importe quand. Tout est manuel. Aucun moteur.
Nostalgie...
Bonsoir Eric,
Waou ! C'est vraiment super je vous remercie vivement de la rapidité et de l'efficacité de votre recherche ! Et merci pour tous les conseils et pistes que vous m'avez donnés, cela m'a rassurée et m'a aidée !
Je prends contact de suite avec ce photographe, sa ville n'est en effet pas très loin de la mienne !
Merci encore !
Elsa
Et voilà comment l'histoire de la photographie va (modestement) pouvoir continuer de s'écrire. Encore que... à la lecture du courriel que m'a renvoyé ce photographe de ma connaissance, croisé au cours d'un stage en juillet 2005, celui-ci reste fidèle à l'argentique et au travail artisanal avec des tirages qui restent à chaque fois uniques. En numérique, dès que le fichier est produit, on peu reproduire à l'infini et sans effort ni travail particulier, des quantités de tirages jet d'encre tous identiques (hormis les caprices éventuels de l'imprimante utilisée). Il s'agit bien alors du travail manuel de l'artisan en comparaison avec le travail industriel fait par des machines.
Désormais, ce photographe tournant le dos aux sirènes du numérique, pratique dans la haute cour de la photographie. Il utilise des chambres 4"x5" et 8"x10". Vous savez... la préhistoire de la photographie, avec des plaques de verre et le drap noir sous lequel le photographe se mettait pour prendre une photo alors que son volumineux et très lourd appareil photo était sur pied.
Pour les profanes 4"x5" et 8"x10", c'est la taille des négatifs... en centimètres. En 24x36 argentique, on s'exprime en millimètres. Là, un pouce mesurant exactement 2,54 cm, on travaille avec des négatifs 10 cm x 12 cm et 20 cm x 25 cm. Pour simplifier et vous permettre de vous rendre compte, 20x25, ce n'est pas loin d'un agrandissement standard présenté en exposition. Imaginez la chose ! Un négatif de cette taille ! Le rendu que cela doit donner sur un tirage sur papier baryté et la magie qui doit s'en dégager... avec une grande finesse des détails. Tout cela en argentique...
En un mot (expression employée bien mal à propos ici) : du grand art !
J'en reste rêveur...
Et là pas de problème d'editing (choix des images sélectionnées pour les traiter). La production est très limitée. On est loin des cartes photos de 32 gigaoctets contenant des centaines de photos prises lors d'une séance. Avec une chambre, tout est savamment calculé. Composition de l'image, cadrage, temps de pose. On n'appuie pas n'importe quand. Tout est manuel. Aucun moteur.
Nostalgie...